Monthly Archives

December 2010

Un hôtel de luxe à Londres racheté par un groupe indien plus de 500 M EUR

by monde December 31, 2010

written by monde

12/31/2010 | AFP.

Le conglomérat indien Sahara India Pariwar a acquis un hôtel de luxe londonien, Grosvenor House, pour plus d’un demi-milliard d’euros, auprès de la banque britannique RBS, a-t-on appris vendredi.

Le groupe Sahara a précisé dans un communiqué avoir racheté l’hôtel pour 470 millions de livres, soit environ 548 millions d’euros. Il s’est félicité d’avoir réussi à négocier un “prix satisfaisant” après de longues tractations avec RBS, alors que le lieu était évalué à plus d’un milliard de livres il y a trois ans, avant la crise financière.

Grosvenor House, situé à Mayfair, un des quartiers les plus chics de la capitale britannique, comprend 420 chambres, 74 suites et 27 salles de réunion, sans oublier une immense salle de réception, qui abrite souvent des cérémonies prestigieuses.L’acquéreur nourrit déjà des projets ambitieux pour l’hôtel, où il compte ouvrir un restaurant indien, une boîte de nuit, une piscine et un spa.

Grosvenor House est actuellement exploité par l’enseigne Marriott, qui en avait repris la gestion en 2003.Royal Bank of Scotland (RBS), détenue à plus de 80% par l’Etat britannique, avait acquis Grosvenor House en 2001, dans le cadre du rachat de douze hôtels à la chaîne Le Méridien pour 1,25 milliard de livres.

Cette cession s’inscrit dans un vaste programme de vente d’actifs non-stratégiques lancé par la banque après son sauvetage par l’Etat durant la crise.

,Commerce,Economie,France,Industrie

December 31, 2010 0 comment

Uncategorized

Népal: l’ONU juge l’absence d’avancée du processus de paix “préoccupante”

by monde December 31, 2010

written by monde

12/31/2010 | AFP.

L’absence de progrès dans le processus de paix au Népal est une “préoccupation croissante”, a mis en garde le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon dans un rapport publié deux semaines avant la fin programmée du mandat d’une mission de paix de l’ONU dans le pays.

“Le processus de paix au Népal est à la croisée des chemins. L’impasse politique prolongée qui a freiné les progrès est devenue une préoccupation croissante pour les Népalais et la communauté internationale”, écrit Ban Ki-moon dans un rapport au Conseil de sécurité de l’ONU publié jeudi à New York.

Selon lui, beaucoup a été fait depuis qu’un accord de paix historique a été scellé en 2006 entre les maoïstes et l’Etat, qui a mis fin à dix ans de guerre civile ayant fait 13.000 morts et 100.000 déplacés.Mais les efforts sont loins d’être terminés, a-t-il prévenu, notamment concernant l’élaboration d’une nouvelle Constitution et l’intégration de milliers d’anciens combattants maoïstes dans les forces de sécurité nationales.

Ces commentaires interviennent alors que la mission de l’ONU au Népal (Minunep) doit se terminer le 15 janvier après des plaintes des autorités affirmant qu’elle s’était mêlée à tort des batailles politiques qui ont empêché la formation d’un nouveau gouvernement.Le Népal est en effet sans gouvernement depuis la démission de son Premier ministre en juin sous la pression du parti maoïste, dans l’opposition. Depuis, les dirigeants des principaux partis n’ont pas réussi à trouver un accord pour mettre en place un gouvernement de coalition.

Ban Ki-moon a de nouveau réitéré son appel à un compromis entre les différents partis.La Minunep, une mission politique de consolidation de la paix, avait été mise en place en 2007 avec la mission de surveiller l’armée népalaise et sa rivale maoïste, l’Armée de libération du peuple.Elle a supervisé les premières élections libres au Népal en avril 2008. Ces élections ont mené à l’abolition de la monarchie en place depuis 240 ans et à l’émergence des maoïstes comme principale force politique du pays.

Karin Landgren, la représentante du secrétaire général des Nations unies au Népal, devrait présenter début janvier les conclusions du rapport au Conseil de sécurité.

,Diplomatie,Népal,Politique

December 31, 2010 0 comment

Uncategorized

Le Rwanda met au jour un trafic d’êtres humains en provenance du Bangladesh

by monde December 31, 2010

written by monde

12/31/2010 | AFP.

Les autorités rwandaises ont arrêté le responsable d’un trafic présumé d’êtres humains en provenance du Bangladesh et travaillaient vendredi de concert avec Dhaka pour expulser les 64 victimes du passeur, a-t-on appris de source policière.

Abdul Sattar Miah, également Bangladais, a été interpellé lundi soir dans un hôtel de la capitale rwandaise en possession des passeports de ses victimes présumées, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police rwandaise, Eric Kayiranga.”Nos services d’immigration travaillent avec leurs homologues au Bangladesh pour que les victimes puissent être renvoyées chez elles”, a déclaré le porte-parole.

M. Miah a assuré que les 64 hommes, arrivés au Rwanda via Dubaï et Addis Abeba, étaient des membres de sa famille.Lui-même s’était installé au Rwanda en octobre pour, selon ses dires, se lancer dans le secteur touristique. Il avait depuis loué deux maisons dans la capitale, où étaient logés les 64 candidats à l’immigration.

La police a mené son coup de filet lundi à la suite d’un renseignement.Selon son porte-parole, la police soupçonne que les victimes devaient gagner le Mozambique pour travailler dans des fermes tenues par des fermiers zimbabwéens.

Les 64 hommes, âgés entre 20 et 50 ans pour la plupart, ont payé leur billet d’avion et une somme comprise entre 1.500 et 1.700 dollars (1.100 et 1.300 euros) à M. Miah qui leur garantissait des “boulots bien payés”.

M. Miah, toujours en garde à vue vendredi, avait déjà été arrêté au Mozambique en 2006 pour avoir fait venir illégalement un groupe de Bangladais dans le pays via Madagascar, selon M. Kayiranga.

,Bangladesh,Crime,Droits de l’Homme,Pauvreté

December 31, 2010 0 comment

Uncategorized

Il y a 150 ans paraissait le livre qui allait bouleverser la vie de Gandhi

by monde December 31, 2010

written by monde

12/31/2010 | Marc Jourdier (AFP).

En 1904, Mohandas Karamchand Gandhi découvrait « Unto this Last », un traité d’économie politique de l’ écrivain britannique John Ruskin. Un texte qui, écrit près d’un demi-siècle plus tôt, a ensuite profondément influencé la pensée de celui qui allait devenir le père de l’indépendance indienne.

Gandhi fit du texte de Ruskin son livre de chevet

Il y a 150 ans paraissait “Unto This Last”, le livre qui devait transformer la vie de Gandhi et influencer profondément sa pensée. Le père de l’indépendance indienne découvre ce traité d’économie politique en 1904, lors d’un voyage en train en Afrique du Sud, où il vit alors. “C’était ‘Unto This Last’ de [John] Ruskin”, écrit Gandhi dans son autobiographie. “Dès lors que j’eus commencé ce livre, il me fut impossible de le reposer”, “j'[y] ai découvert quelques-unes de mes convictions les plus profondes”. “Cette nuit-là, je ne pus dormir et je décidai de changer ma vie en accord avec les idéaux du livre”, ajoute Gandhi, qui transformera peu après son journal, Indian Opinion, en coopérative installée dans une ferme.

Quand il écrit “Unto This Last”, Ruskin est au milieu de sa vie. Cet écrivain et critique d’art britannique qui allait être vénéré par Marcel Proust a déjà publié deux de ses ouvrages majeurs: “Les Sept Lampes de l’architecture” et “Les Pierres de Venise”. Critique radicale du capitalisme industriel dont l’émergence bouleverse la société anglaise, “Unto This Last” paraît en décembre 1860 sous la forme de quatre articles, qui seront regroupés en un livre 18 mois plus tard.

Le scandale est immédiat. L’ouvrage récuse l’idéologie dominante de l’époque: la pensée économique classique théorisée par les Anglais Adam Smith, David Ricardo et John Stuart Mill. Gandhi en écrira une paraphrase en gujarati dans laquelle il développera sa pensée économique. Pour l’apôtre de la non-violence, les trois enseignements principaux de Ruskin sont:
– “que le bien de l’individu passe par le bien de tous”,
– “que le travail de l’avocat [métier qu’exerça Gandhi, NDLR] a la même valeur que celui du coiffeur”,
– “qu’une vie de labeur, c’est-à-dire celle du laboureur et de l’artisan, est digne d’être vécue”.

Unto This Last Manufacturer: Cosimo Inc Part Number: Price:

Le titre du livre est un emprunt à la parabole des “ouvriers de la dernière heure”, dans l’Evangile de Matthieu, où le maître de la vigne accorde le même salaire à ses journaliers quel que soit le nombre d’heures qu’ils ont travaillées. Ruskin écrit après une longue grève des ouvriers du bâtiment à Londres. Il s’évertue à montrer que la théorie de l’offre et de la demande ne peut engendrer que misère, en forçant les ouvriers à vendre leur travail au rabais quand l’emploi se fait rare.

Il s’attaque à la base de la pensée classique en récusant la notion d'”homo economicus”: un être mu uniquement par le désir de satisfaire son intérêt propre et obéissant en toutes circonstances aux lois de la raison. Au contraire, démontre Ruskin, l’homme est animé de passions et capable d’actions désintéressées et toute analyse occultant cette facette est condamnée à se fourvoyer. Il redéfinit les concepts de l’école classique: utilité, échange, valeur, richesse… pour arriver à cette conclusion: “Il n’est de richesse que la vie”.

Dénonçant l’imposture d’une théorie qui justifie à ses yeux le maintien, voire le creusement des inégalités, Ruskin écrit que “l’homme le plus riche” est celui capable de mener une vie juste pour le plus grand bénéfice de “la vie des autres”. Ce qui est particulièrement intéressant et toujours pertinent, c’est “son éthique de la responsabilité”, écrit Christopher May, professeur d’économie, dans un article paru cette année.

M. May voit un “parallèle évident” entre les idées de Ruskin – comme le plaidoyer pour une consommation responsable qui trouve un écho dans la vogue du commerce équitable – et les appels actuels en faveur d’une “responsabilité sociale de l’entreprise”, qui prendrait “en compte les intérêts de toutes les parties prenantes, non simplement ceux des actionnaires ou des dirigeants”.

,Economie,Histoire,Littérature,Société

December 31, 2010 0 comment

Uncategorized

Carrefour fait ses premiers pas en Inde, en attendant un grand bond

by monde December 31, 2010

written by monde

12/31/2010 | Béatrice Le Bohec (AFP).

L’ouverture en Inde du premier magasin de gros Carrefour est un premier pas pour le géant français de la distribution, qui espère un rapide feu vert de l’Etat pour libéraliser son marché du commerce de détail – un secteur pesant 460 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

En attendant de pouvoir faire du commerce de détail, Carrefour a ouvert un magasin de gros

Le numéro deux mondial du commerce de détail a annoncé jeudi l’ouverture à New Delhi de son premier magasin réservé aux professionnels de la restauration, aux administrations et aux petits commerçants locaux – le seul format de distribution que les groupes étrangers peuvent exploiter en propre en Inde.

Carrefour débarque en Inde avec quelques longueurs de retard sur de gros poids lourds du secteur. Son concurrent américain Wal-Mart, numéro un mondial, a déjà ouvert deux magasins de gros et envisage d’en ouvrir dix supplémentaires d’ici à trois ou quatre ans. L’allemand Metro avait, lui, inauguré son premier magasin de gros en 2003 et il en possède aujourd’hui six dans tout le pays.

A l’instar de ses concurrents, le français espère que sa première ouverture à l’aube de 2011 débouchera sur la création d’hypermarchés dans un pays de plus de 1,1 milliard d’habitants d’où émerge une solide classe moyenne de plus de 300 millions. La législation indienne en la matière est aujourd’hui extrêmement contraignante: le pays a consenti en 2006 à autoriser les investissements étrangers dans le commerce de détail à hauteur de 51%, mais seulement dans les magasins à marque unique comme Nokia ou Reebok, obligeant les groupes étrangers à signer des accords de franchise avec des sociétés indiennes.

Pour le moment, Wal-Mart a réussi à signer un accord de partenariat en novembre 2006 avec l’indien Bharti Enterprises tandis que le britannique Tesco a conclu une alliance avec le géant indien Tata Group. Selon The Economic Times publié jeudi, Carrefour et l’indien Future Group pourraient quant à eux signer un partenariat l’an prochain. Les discussions entre les deux groupes ont été déjà maintes fois évoquées dans la presse, sans confirmation des intéressés.

L’entrée des groupes étrangers sur le marché du détail est un sujet hautement sensible car les petits commerçants indiens, parmi les mieux protégés au monde, craignent d’être évincés au profit des multinationales. On compte en Inde 12 millions de “kiranas”, ces petites échoppes traditionnelles où s’empilent du sol au plafond boîtes de conserves en tous genres, qui font vivre quelque 25 millions de commerçants.

Pour le président de l’association indienne des détaillants, Kumar Rajgopal, la libéralisation de la vente de détail devrait se faire “progressivement”. “La libéralisation du commerce de détail ne devrait pas affecter les petits commerçants. C’est un sujet chaud et le secteur pourrait ne pas être ouvert à 100%”, estime-t-il, interrogé par l’AFP.

Selon lui, l’arrivée de Carrefour sur le marché de gros est toutefois une bonne chose: “Il va y avoir plus d’enseignes disponibles pour ravitailler les commerçants locaux et la multiplication de l’offre pourrait faire ralentir l’inflation et diminuer les coûts pour les détaillants”, souligne-t-il.

Les appels à libéraliser le marché de détail aux étrangers se sont multipliés ces derniers mois, notamment à l’occasion de visites de dirigeants occidentaux. Lors de la visite en Inde du président Nicolas Sarkozy ce mois-ci, la ministre des Finances, Christine Lagarde, avait demandé au pays d’ouvrir davantage le secteur. L’Inde a donné le coup d’envoi cet été à un débat public sur l’assouplissement de la législation, sans avancées pour le moment.

,Commerce,Economie,France,Industrie,New Delhi

December 31, 2010 0 comment

Uncategorized

Marc Jourdier (AFP)

by monde December 31, 2010

written by monde

Il y a 150 ans paraissait le livre qui allait bouleverser la vie de Gandhi

12/31/2010

,Economie,Histoire,Littérature,Société

December 31, 2010 0 comment

Uncategorized

Le Sri Lanka veut supprimer les références au nom colonial de “Ceylan”

by monde December 30, 2010

written by monde

12/30/2010 | AFP.

Le Sri Lanka devrait supprimer des institutions étatiques toutes les références encore existantes à “Ceylan”, le nom de l’île sous l’empire britannique, a annoncé jeudi un porte-parole du gouvernement.

Colombo, qui étudiait une proposition visant à renommer la Commission de l’Electricité de Ceylan (Ceylon Electricity Board), a décidé que cette initiative devrait être étendue aux autres organisations officielles, a déclaré à l’AFP un porte-parole du ministère de l’Information. “Le gouvernement a décidé d’introduire une loi pour un changement de nom de la Commission de l’Electricité mais aussi pour les autres organisations ayant encore +Ceylan+ dans leur nom”, a-t-il indiqué.

Le nom de “Ceylan”, donné par les colonisateurs britanniques, est tiré du nom portugais “Ceilao”. Au 16e siècle, le Portugal prit le contrôle d’une partie de l’île qui tomba au siècle suivant sous le contrôle des Néerlandais avant de finir comme province de l’Empire britannique.

Cette île de l’océan indien accéda à l’indépendance en 1948 mais elle ne prit son nom traditionnel cinghalais qu’en 1972 lorsqu’elle devint une république.Le nom de Ceylan devrait toutefois perdurer dans l’industrie du thé, une production nationale célèbre dans le monde entier.

,Economie,Histoire,Sri Lanka

December 30, 2010 0 comment

Uncategorized

DJ Click fait sa Route du Rom

by monde December 30, 2010

written by monde

12/30/2010 | Réjane Ereau.

DJ sans frontières, Click explore depuis des années les musiques des Balkans. Un voyage qui l’a mené en Inde, aux sources de la culture Rom. Et qu’il décline dans l’album « Click Here, Delhi to Sevilla », aux côtés d’artistes made in Roumanie, Italie et Rajasthan. Reportage en studio.

DJ Click a réuni les différents héritiers musicaux de la tradition Rom (Photo Priyanka Singh)

Paris, centre Barbara Goutte d’or. Studio 2. À droite, assis par terre, Amrat et Sanjay. Musiciens indiens, tabla et harmonium. À gauche, bien calés sur leurs petits tabourets, Serioja et Tudorel. 100% tsiganes, violon et saxo. À leurs côtés, Valentina, chanteuse sarde. Et quelle chanteuse… Entre eux, debout derrière son clavier, Click. DJ chef d’orchestre, métisseur de sons, programmeur trait d’union.

« Il y a un an et demi, j’ai joué seul à Delhi dans une boîte VIP, raconte celui-ci. Les gens ont adoré : c’est la première fois qu’ils entendaient de la musique des Balkans, ils se sont complètement lâchés, genre “back to the jungle” ! Cet impact m’a donné envie d’approfondir, de monter un projet en Inde. J’en ai parlé à Amrat, croisé dans un festival… » Amrat Hussain, artiste râjasthâni installé en France : un grand nom du tabla, issu d’une ancestrale famille de musiciens, leader des Rajasthan Dohad Gypsies et d’un trio de jazz fusion.

Flashback. Mars 2010 : Avec le soutien de Myriam Kryger, directrice de l’Alliance Française de Delhi, Click embarque musiciens et danseuses au pays de Gandhi. Objectif : « créer la rencontre entre artistes européens et indiens », et concevoir un concert, présenté à Delhi puis Bangalore. « On a aussi passé quelques jours dans la famille d’Amrat à Jaipur, raconte Click. Un moment exceptionnel, notamment pour les papys roumains, qui ne profitent jamais des pays où ils jouent ! L’occasion de passer du temps avec les gens, d’approfondir les sessions danses et acoustiques, d’enregistrer… » Voire de réaliser une séance photo qui rameute tous les villageois ! « Ils n’avaient jamais vu de Roms, souligne Amrat. Pourtant ce sont des frères, partis il y a mille ans. On a des mots communs, ainsi que des rythmes, des styles musicaux parfois incroyablement proches. »

The Rom: Walking in the Paths of the Gypsies Manufacturer: Key Porter Books Part Number: Price: EUR 18,17

À Delhi, la création est une réussite. « Un public éclectique, composé à 80% d’Indiens, de tous âges », commente Click. « Ils ont halluciné sur les danseuses, c’était très chaud, souligne Valentina. À la fin, tout le monde se déhanchait ! » Amrat confirme : « En Inde, où la scène live est balbutiante, des créations comme celle-ci sont complètement atypiques. Au départ, on craignait les réactions : les Indiens ne sont pas habitués aux mélanges d’électro et de rythmes traditionnels, et la musique folk, là-bas, est liée à la religion. Y toucher était risqué… À la fin, tous réclamaient le disque ! »

Juillet 2010, la bande se retrouve à Paris. En studio, complicité et attention se lisent dans les regards. « On la fait en mi ou en la ? En mi ? Acha ! » Plus rien ne compte que la note juste, la fluidité, le plaisir partagé. « Castagnettes, castagnettes ! » lance Serioja à Sanjay au moment d’entamer son solo de violon… Des artistes en création, unis par leur musique au-delà de leurs différences de culture, de langue ou de génération.

Sorti début novembre, l’album « Click Here, Delhi to Sevilla » est une sorte de « Latcho Drom électro-musical » (dixit) sur les traces des cultures Roms. Dix-sept titres, plein d’artistes invités : « On démarre avec un titre traditionnel du Rajasthan, explique Click, puis on enchaîne avec des sons afghans et turcs avant d’embarquer du côté des Balkans, jusqu’au sud de l’Italie. Pour terminer par un flamenco typique des bars espagnols ! ».

,Culture,Musique,Rajasthan,Voyage

December 30, 2010 0 comment

Uncategorized

Réjane Ereau

by monde December 30, 2010

written by monde

DJ Click fait sa Route du Rom

12/30/2010

,Culture,Musique,Rajasthan,Voyage

Royal Enfield fait son show à Goa pour la Ridermania

11/24/2010

La huitième édition de Ridermania a fermé ses portes à Goa, après trois jours de célébration autour de la célèbre marque indienne de moto Royal Enfield et de ses aficionados. Compte-rendu.

,Automobile,Habiter en Inde,Loisirs

“La scène musicale indienne ne se résume pas à Bollywood !”

11/22/2010

Du 17 au 20 novembre, une centaine d’artistes de tous horizons se sont retrouvés à Goa pour la première édition de la Indian Music Conference. Objectif : redéfinir l’industrie indienne de la musique.

,Bollywood,Culture,Musique

L’Âyurvéda fait-il école en France?

09/30/2010

Du 16 au 19 septembre, s’est tenu à Paris et en Normandie un colloque sur l’Âyurveda, réunissant quelques pointures internationales de cette “science de la vie” made in India. Le signe d’un essor et d’une reconnaissance croissante en Hexagone?

,Biodiversité,Commerce,Environnement,Nature,Société

Ladakh : “c’est la première fois que je vois une pluie pareille”

08/09/2010

Des inondations sans précédent ont fait au moins 150 morts et 500 disparus depuis vendredi au Ladakh, dans le nord de l’Inde. A Leh, les secours se mettent en place mais la vie reste paralysée. Reportage.

,Actualités,Cachemire,Climat,Infrastructure

L’Inde s’ouvre au couch surfing

08/05/2010

Les possibilités d’escapades et les destinations sont innonbrables en Inde pour les voyageurs… Pour un peu d’aventure et un supplément d’âme, avez-vous pensé au couch surfing ? Un moyen d’hébergement sympa et solidaire, qui a désormais ses adeptes au pays de Gandhi !

,Habiter en Inde,Tourisme,Voyage

La société indienne agit de manière à dissuader les gens de la contester

06/21/2010

C’est le coup de cœur de l’été des éditions Albin Michel. Renouant avec la veine féminine et subtilement sociale de Compartiment pour dames, le nouveau roman d’Anita Nair, Quand viennent les cyclones, dresse le portrait d’Indiens soumis aux bourrasques d’un vent nouveau. Rencontre.

,Culture,Femmes,Littérature,Livres

Bhopal: “Comme un ogre qui continue de terrifier petits et grands”

06/17/2010

Bhopal, Inde, 3 décembre 1984 : l’explosion d’une usine américaine de pesticides ruine la vie de centaines de milliers de gens. Plus de 25 ans après, rien n’est réglé, même après la récente condamnation des dirigeants du groupe, jugée indulgente au vue de l’ampleur de la catastrophe. Entretien avec Indra Sinha, grande plume et grand activiste, dont le nouveau roman “Cette nuit-là” donne chair et voix aux habitants de la Cité de la terreur…

,Culture,Entreprise,Environnement,Littérature,Livres

AR RAHMAN: “Faire rayonner la scène du sud”

06/10/2010

Si vous ne vivez pas en Inde, son nom ne vous dit peut-être rien. Il y est pourtant le musicien le plus réputé du moment, compositeur (entre autres) de la B.O. de Slumdog Millionnaire. À l’aube de sa tournée mondiale et de son premier concert en France, le 17 juillet à Paris, rencontre d’un artiste aussi discret que novateur, icône d’une génération.

,Bollywood,Culture,Musique

L’art tribal indien à l’honneur au Quai Branly

03/29/2010

Du 30 mars au 18 juillet 2010, le musée parisien du Quai Branly accueille une exposition consacrée aux œuvres artistiques des Adivasi – les communautés folk et autochtones de l’Inde. Vikas Harish, historien d’art indien et conseiller scientifique de l’événement, explique en quoi c’est une grande première. Entretien.

,Art,Culture,Patrimoine,Tradition

December 30, 2010 0 comment

Uncategorized

Les villages indiens, un vaste marché pour les entreprises de technologie

by monde December 29, 2010

written by monde

12/29/2010 | Ammu Kannampilly (AFP).

La soif de l’Inde pour les technologies est autant perceptible dans les plus petits villages du pays que dans les centres commerciaux des grandes villes, et les entrepreneurs commencent à prendre la mesure des énormes potentiels de croissance du secteur.

Les téléphones portables servent désormais à transférer de l’argent

Système de transfert d’argent via téléphone portable, réfrigérateurs robustes à faible consommation, réchauds à compost: autant d’innovations destinées à une population rurale (70% des 1,18 milliard d’Indiens) aux moyens financiers limités.

Shivnath Yadav, un cuisinier de 35 ans, envoie régulièrement de l’argent à sa mère, qui vit dans un petit village du Bihar (est), via son téléphone portable.
“C’est vraiment facile, et savoir que l’argent lui arrive très vite me tranquillise”, déclare-t-il à l’AFP dans un petit magasin du sud de Delhi où il vient d’effectuer la transaction.

Deux frères, Abhishek et Abhinav Sinha, ont utilisé une bourse de la Banque mondiale en 2009 pour créer Eko Financial Services, une société qui propose des services bancaires mobiles via des petites boutiques type épicerie.
Lorsqu’un client veut envoyer de l’argent, il dépose le montant souhaité auprès du commerçant, qui compose un code pour demander le transfert auprès d’Eko. Eko demande alors à la banque la plus proche du récipiendaire de déposer l’argent envoyé, là encore, dans la boutique du village.

Le propriétaire du magasin où Shivnath Yadav a effectué sa transaction réalise une centaine d’opérations de ce type chaque jour, vers des villages de l’est du pays. Il abandonne peu à peu son activité de réparation de téléphone pour se concentrer sur ces transferts d’argent.

Autre service bancaire introduit dans les villages grâce à la technologie: les distributeurs automatiques de billets. Les banques rechignent à installer des distributeurs dans les villages à cause du coût et de craintes sur la sécurité.
Mais un ingénieur, L. Kannan, a mis au point un distributeur adapté aux villages, après des années de recherche. Il fonctionne avec une puissance de 100 watts (soit le dixième d’un distributeur traditionnel) et dispose de piles de secours et de panneaux solaires.

“Les villageois ne sont pas riches mais ils ont de l’argent. Ce qu’ils n’ont pas, c’est un endroit où placer leurs économies” en toute sécurité, souligne L. Kannan.L’ingénieur a signé cette année un contrat avec la plus grande banque indienne, la State Bank of India, pour lui fournir 600 machines, dont 300 fonctionnent déjà dans plusieurs villages.

L’électroménager bénéficie également des avancées technologiques, qui rendent les appareils mieux adaptés aux besoins des Indiens des villages. Le géant industriel Tata a mis sur le marché un purificateur d’eau, qui ne nécessite ni électricité ni eau courante pour fonctionner. Vendu 999 roupies (16,55 euros), le Swach utilise des cendres d’enveloppes de riz imprégnées de nano-particules d’argent pour filtrer l’eau et dure 200 jours pour une famille de cinq.

Un autre conglomérat indien, Godrej Group, travaille sur un réfrigérateur (une rareté dans les villages) conçu pour le milieu rural.Godrej a discuté avec les villageois et conçu le Chotukool: un cube rouge robuste, doté d’une isolation parfaite qui fonctionne à l’électricité ou sur piles. Et pour résister aux chocs, il utilise un système de refroidissement thermoélectrique et non un compresseur.

Mahesh Yagnaraman, directeur de First Energy, a lui mis mis au point un réchaud qui brûle avec du compost et non du bois ou du gaz, réduisant la fumée à l’intérieur des habitations et surtout le temps passé à ramasser du bois.

“C’est difficile d’atteindre nos villages. Mais en tant que groupe indien, nous devons nous pencher sur ce marché. Parce que sinon, qui le fera?”, déclare G. Sunderraman, de chez Godrej.

,Economie,Informatique,Technologie,Téléphonie

December 29, 2010 0 comment

Newer Posts

Older Posts